Sortie amicale du 1er mars 2021
C’était une des premières sorties de l’année, de Paris à Chartres, particulièrement froide mais ensoleillée.
Elle nous a permis de vérifier que :
1) Il est plus facile de pédaler vent dans le dos que vent de face (merci la bise de N-E). C’est apparu à certains (Thierry) comme une révélation !
2) Pour une reprise, il ne faut pas avoir les yeux plus gros que le ventre (Simon et Nicolas).
3) Nous avons trouvé un concurrent à Ralph, grâce à la participation d’Igor, un ami de Simon.
4) Loïc parle toujours autant qu’il pédale.
5) L’accueil merveilleux de Joëlle et Sadia, avec pique-nique royal (tartes salées et bières) change tout !
6) Le retour en train bondé avec de NOMBREUX cyclistes (parcours du CC avec un lot à gagner pour ceux qui le réalisaient ce jour- là) oblige à beaucoup de diplomatie…
Nicolas Bousquet
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Ils sont venus, ils sont tous là…
Deux parcours, cyclo et pédestre, pour ce rallye exceptionnel du 6 juin, respectivement de 55 et 12 km dans Montreuil-sous-Bois. Coupes et médailles récompensent les plus méritants, que ce soit en nombre de participants par club ou pour l’âge.
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Escapade dans le Lubéron
Du 15 au 23 juin nous étions 4 marcheuses (Isabelle Stouls, Mary Lilian Trobo, Nuri Massana Escofet et moi Françoise Pâques) dans le Lubéron. Isabelle mise à part, nous ne sommes pas des acharnées du kilométrage et avons alterné visites de villes et villages et randos. Je ne sais pas si vous connaissez le Lubéron mais même les visites demandent un bon coup de mollet, c’est très escarpé.
Notre première étape fut Avignon
Nous logions rue des Teinturiers bordée par la Sorguette et ses roues à aube qui remplissaient d’eau les bassins des artisans. Quelques- unes ont été conservées. Ce que je retiendrai ce sont les remparts qui se découpent sur le ciel de nuit, la cité des papes qui préparait son festival, le magnifique jardin qui domine le Rhône d’où l’on voit le fameux pont Bénezet et de l’autre côté du fleuve Villeneuve-lès-Avignon. Dans cette ville forteresse résidentielle et chargée d’histoire, il fait bon vivre à l’abri des immenses lauriers roses.
Deuxième étape : Apt
Nous avions choisi cette ville parce qu’elle a un réseau de bus qui nous permettait de nous rendre dans beaucoup de communes intéressantes. Elle est très vivante avec le marché qui s’installe dans toutes les rues le dimanche. Les étals nous livrent tout ce que la Provence a de meilleur et Gilbert Bécaud ne tarde pas à envahir notre mémoire musicale. Apt est la capitale du fruit confit. Et c’est à Apt que se trouve la société des ocres de France qui les commercialise.
Rustrel, le Colorado de la Provence
Un des plus spectaculaire site d’ocre. C’est magnifique ! La randonnée n’est pas facile, ça grimpe, c’est escarpé mais quand on se retrouve au pied de ces falaises de couleur jaune vif, orange, rouge, blanc aux allures de canyon c’est fabuleux. Avant il y avait la mer, le sable, les algues, les coraux puis l’eau s’est retirée et de grandes transformations chimiques climatiques ont donné ces argiles : pigments naturels dont l’exploitation a beaucoup diminué. Quel dommage ! Quand on voit les façades des maisons traitées à l’ocre on regrette qu’il n’y en ait pas plus.
Saignon
Village haut perché dominé par un rocher fortifié à l’allure de château. De là on a une vue plongeante sur la vallée : patchwork de verts, de bleu lavande et du jaune des genêts. Et c’est de là que j’ai failli prendre mon envol : un coup de vent s’est soudain engouffré dans ma cape de pluie et en un instant je me suis prise pour Mary Poppins (enfin… sa grand-mère). Pour y aller nous avons fait une véritable randonnée depuis Apt : pentes en sous-bois et clairières fleuries.
Lourmarin
De l’autre côté du massif, au cœur du parc naturel du Lubéron. Là où vécut et mourut Albert Camus. Le château composé de deux parties l’une médiévale et l’autre de style Renaissance est très intéressant à visiter, bien conservé et meublé.
L’Isle-sur-la-Sorgue
La Sorgue se divise en multiples bras et canaux qui divisent la ville en plusieurs îles ce qui fait son charme. Depuis 40 ans la brocante a forgé l’identité de la cité qui, après St Ouen et Londres, est devenue la 3ème plateforme européenne du commerce de l’antiquité.
Nous sommes rentrées à Paris avec des images vivantes, colorées, souriantes, ensoleillées plein le cœur et la tête. Ça fait du bien de s’aérer entre deux confinements.
Françoise Pâques
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Le SCB s’expose ou s’explose
Le Sporting Club Bellevillois s’expose ou… s’explose ?
La chose était dans les tuyaux depuis près d’un an : il fallait marquer le coup des 80 ans du Club en 2021. Non seulement par un rallye particulier, et ce fut le cas le 6 juin dernier à Montreuil sur le thème de la Résistance, mais aussi par une exposition qui retracerait l’histoire du Club depuis sa création en 1941. Et ce, dans le respect des restrictions sanitaires dont personne ne savait ni ne sait encore vraiment quand elles cesseront. On connaît le succès remporté par le rallye du 6 juin.
Quant au projet d’exposition, langue avait été prise avec la Mairie du 20ème dès le mois de février dernier. Le Maire adjoint au Sport du 20ème, Epency Epara Epara, que nous connaissons bien a accueilli avec enthousiasme le projet en proposant de nous réserver le Salon d’Honneur (rien que ça !) dès que les conditions sanitaires le permettraient. En attendant, tout un travail de fourmi s’est poursuivi de plus belle pour construire le projet, enquêter, rechercher, rassembler le plus d’informations possibles alors qu’aucune archive du Club n’a été conservée, solliciter des adhérents actuels et passés le prêt de documents, photos, objets susceptibles d’être exposés ou de servir à la réalisation des textes de présentation, démarcher Codep, Ligue et autres pourvoyeurs de fonds (ah ! combien de courriers et coups de téléphone !) pour tenter d’obtenir quelque financement pour un chantier particulièrement ambitieux pour une mini-poignée de bénévoles.
Mais le jeu en vaut la chandelle. D’abord parce qu’on apprend beaucoup en préparant un tel évènement. Connaître l’histoire du Club, interroger la manière dont les pratiques ont évolué au fil du temps et les raisons qui permettent d’en rendre compte, change la représentation que l’on peut se faire du (dys)fonctionnement actuel du Club. Et c’est un regard plus objectif et apaisé que l’on peut alors porter sur les querelles de personnes.
Car toute l’histoire du Club depuis ses origines est parsemée de querelles de personnes. C’est le propre de toute vie associative. Ce qui fait peut-être (c’est une hypothèse que l’exposition explorera) la différence entre hier et aujourd’hui c’est la capacité des « sociétaires » comme on désignait les adhérents jusqu’au début de ce siècle, à s’identifier à l’association dans leur pratique sportive et à incarner la solidarité entre tous ses membres.
Dans la vie associative, la solidarité est bien plus qu’une valeur morale : c’est sa raison d’être. Et là encore l’histoire de notre Club nous éclaire sur cette exigence. Pendant les années de guerre, il était interdit de pratiquer aucun sport y compris cycliste ou cyclotouriste en dehors d’une organisation. L’association apparaissait alors comme un refuge de la liberté individuelle : on se serrait les coudes face à l’oppression et à la répression. Lorsque les valeurs démocratiques sont revenues et jusque vers la fin du siècle dernier (la réflexion sur les dates est encore en travail pour cette exposition), les valeurs de la pratique associative du cyclotourisme qui s’étaient installées grâce ou malgré le climat dictatorial des années de guerre, sont devenues prévalentes : on choisissait de faire du vélo ou du cyclotourisme en association, à cause de « l’ambiance » ; et on participait activement à créer et préserver cette « ambiance ».
Aujourd’hui c’est encore autre chose : la pratique du vélo s’autonomise grâce aux applications mobile gratuites (Strava et autres Open runner) qui mettent en contact les pratiquants de façon individualisée non contraignante. Dans certains cas (comme les CC) le nombre d’adeptes est tel (+ 5000 CC à Paris) qu’on parle même de “communauté” cycliste. L’« ambiance » que l’on trouve (mais est-ce bien celle qu’on cherche ?) dans cette modalité de pratique collective ménage la liberté de chacun de participer ou non selon ses motivation et disponibilité du moment, sans l’engager d’aucune façon au-delà du temps de la sortie. Exit l’esprit associatif, les vertus démocratiques des droits et devoirs attachés au statut d’adhérent, ses valeurs humanistes et son éthique de responsabilité qui rend individuellement capable de sublimer les divergences de points de vue, de respecter les différences entre les personnes, d’être bienveillants, parce qu’on adhère à l’exigence de solidarité qui est la raison d’être d’une association.
Consumérisme et engagement coexistent et ont toujours existé au sein de l’association ; mais ils ne donnent pas les mêmes droits parce qu’ils ne relèvent pas de la même éthique. Il faut choisir entre deux exigences : liberté avec ou sans responsabilité. Et l’on choisit toujours, même quand on décide de ne pas choisir.
Joëlle Plantier
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Nocturne Bellevilloise d’automne 2021
Les modif.
80 kms !
RV : 15h.
Départ : 16h.
Une Nocturne modifiée
On l’avait annoncé à l’issue de la dernière édition : la prochaine Nocturne verra 3 modifications importantes :
enregistrement à partir de 15h pour un départ à 16h précises.
trajet ramené à 80 km au lieu de 100.
modification du circuit pour éviter les passages à risque en forêt.
Il s’agit de tirer les leçons de l’édition 2019 :
éviter autant que possible les retards importants à l’arrivée suite à de multiples crevaisons, voire accidents de personnes.
rendre au rallye sa vocation : temps de rencontre, d’échange, de partage dans la convivialité, en laissant plus de temps à l’arrivée pour la distribution des récompenses et le repas qu’inaugure la traditionnelle soupe à l’oignon de Sadia.
On vous attend !